Direction Ubud

Voici une histoire que j'ai envoyé par mail à ma mère qui se trouve en Inde pour la tenir au courant de mon voyage à Bali, la voici pour vous:
"Je suis arrivée il y a quelques jours a Ubud, après avoir passé un certain temps (4 jours environ) du côté de Candi Dasa ou je suis restée dans une villa en bord de mer (les photos sont sur le blog) suite a l'invitation d'un australien rencontré dans l'avion. C'était sympa, nous sommes allés faire de la plongée (enfin moi je n'ai pas pu car je n'ai pas d'experience, il aurait fallu que je sois accompagnée), j'ai donc fait ce qu'on appelle en anglais du snorkling (palmes, masque et tuba).

Mais le meilleur etait a venir!
En effet, je me suis decidee a suivre ton conseil...aller a Ubud.
Ne sachant pas ou dormir je me suis retrouvee apres quelques tours et detours a Donal homestay, ce qui me convenait tres bien (50 000 roupies = ), jusqu'a ce que les coqs poussent la chansonette toute la nuit, m'empechant de dormir! Comme je devais partir avant 11h le matin (sinon je devais a nouveau payer 50 000) je me suis mise a chercher un autre logement, et dans le coin, il y en avait a foison...tellement d'ailleurs, avec ou sans vue, petit dej compris la plupart du temps, jardinet avec bassins, fontaines, statues, terraces et n'oublions pas les fleurs aux parfums exaltants...toutes aussi belles les unes que les autres, douche avec ou sans eau chaude, c'est te dire, je ne savais plus ou donner de la tete et encore moins quoi choisir. Allais-je etre raisonnable et prendre une simple chambre au prix abordable ou m'offrir le luxe (25 dollars) d'une chambre avec une vue sur les toits de Ubub, un lit immense et un environnement sans comparaison?

11h tapante je regle la note de ma chambre a ma charmante hotesse qui me met en garde contre les hommes du coin car je suis "seule, jeune et belle" (selon ses dires) et m'affirme aussi que je ne trouverais nul part a Ubud ou dormir sans le bruit des coqs!! (bien sur elle voudrait que je reste, ce n'est plus la saison touristique et les clients sont desormais plus rares).
Mes 2 sacs en main (facon de parler puisque l'un d'entre eux possede des roulettes), je sors dans la rue, en bonne touriste que je fais je promene mon regard a droite puis a gauche et me décide a prendre une direction.
Cahin caha sur la colline...attirée inexorablement par la pension avec vue imprenable, c'est dans cette direction que mes pas me portent, lorsque m'aborde sur le chemin un de ces Balinais a scooter contre lesquels mon hôtesse m'avait averti. Légèrement méfiante, je m'arrête tout de même et écoute les propos de mon interlocuteur. Il s'avère qu'il me propose de me faire voir le lieu où il habite car il loue des chambres pas loin à un prix très raisonnable (50 000 roupies), j'hésite, je en suis pas convaincue mais il insiste, est tres aimable, affable même et un grand sourire sur son visage finit peut être par me rendre curieuse. Après tout, je n'ai rien a perdre, il ne me fera pas payer le trajet et si je n'aime pas je peux refuser son offre, de plus, s'il a de mauvaises intentions je saute en marche!
En route!

Etait-ce une recontre fortuite, une coincidence, étais-je au bon endroit au bon moment? Ou bien serais ce les dieux de Bali qui en ont décidé ainsi?

Toujours est-il que la chambre ce révèle etre vraiment là, la vue est belle, il y a un petit jardinet, le petit dej est inclu, et le prix ne correspond pas a la qualite du lieu...tant mieux car je décide de m'y installer!

Par ailleurs, de surprise en surprise, je découvre que mon nouvel hôte ne cherche qu'a satisfaire le moindre de mes desirs (il va donc falloir garder mes distances), les jours suivants nous partons donc explorer la campagne et les alentours d'Ubud en scooter, le vent dans les cheveux, je peux exprimer ma passion pour la photo..."

Chers lecteurs, les photos quisuivent sont donc le fruit de ces périgrinations dans la campagne Balinaise, ouvrez bien les yeux!